SEN SOK : Le bonheur est à l’arrivée du toboggan – sponsorisé par McKinsey & Company

Le programme d’été de PSE compte pas moins de 18 projets différents, tous situés dans des endroits différents et chacun avec sa propre histoire, ses spécificités. A 14 kilomètres de Central, cachée dans les profondeurs des banlieues de Phnom Penh, se trouve une petite perle, havre de paix, neuve et colorée.

En août, Sen Sok devient une aire de jeux magique et haute en couleur pour les enfants du village.

Sen Sok est le nom de ce quartier au nord de Phnom Penh où est située la paillote du même nom. Ce Centre de Services Communautaires existe depuis 5 ans – créé sur les demandes des habitants du village – et vient d’être déplacé de deux rues dans de nouveaux bâtiments. Garderie tout au long de l’année, en août Sen Sok devient une aire de jeux magique et haute en couleur pour les enfants du village. Pour cela, les moniteurs reçoivent l’aide de l’institutrice et des employés du Centre : ils connaissent les enfants, leurs familles et aident les moniteurs à tout mettre en place pour que le programme soit un succès. 

Tous les matins les enfants font le plein d’énergie avant de jouer.

Le quartier est l’un des plus pauvres de Phnom Penh, ce qui en fait un lieu où il est compliqué d’élever des enfants. “La présence de PSE aide à rassembler les enfants, leur permet de rester dans un seul lieu où ils reçoivent éducation et protection. Cela les empêche d’aller n’importe où à l’extérieur où ils pourraient avoir d’autres occupations qui leur seraient nuisibles.” explique l’institutrice du Centre de Sen Sok, Vann. Kong Kimchhoung, l’un des 9 moniteurs khmer, confirme : “Je pense que ce camp est très utile pour les enfants, pour leur apporter de la joie et leur éviter les problèmes qu’ils pourraient avoir à l’extérieur”. “Actuellement, il y a de plus en plus d’enfants qui viennent et leurs parents commencent à en savoir plus à propos de PSE, ses objectifs éducatifs et la prise en charge des enfants. On a pourtant encore des parents qui ne coopèrent pas complètement, donc on les invite à nous rencontrer pour en discuter avec eux.”, ajoute l’institutrice. 

Pour se rendre ici, chaque matin les moniteurs européens et khmers sautent dans un pick up qui les dépose 45 minutes plus tard devant les portes de Sen Sok où des douzaines d’enfants les attendent déjà, accueillant les moniteurs avec leur plus grands sourires, prêts à danser et à prendre leurs douches.

Chaque jour commence par une douche, tous les kemey kemey (enfants) se mettent en lignes, une pour les garçons et une pour les filles. Ils se changent, s’enroulent dans des kramas (foulards cambodgiens traditionnels) et se font doucher par les moniteurs. Les enfants sont très dociles et la douche n’est jamais un problème : savonnage, shampoing, brossage de dents, tout se passe sans accroc. Le riz pour le petit déjeuner cuit pendant ce temps, de manière à ce que tous puissent petit-déjeuner une fois les douches finies. Dans cette paillote, les différentes tâches comme la cuisine, le lavage des kramas ou la préparation des douches, sont réalisées par les employés de Sen Sok et par deux moniteurs qui forment la “Service Team” le temps d’une journée. Miguel, moniteur pour la troisième fois, explique que les locaux font la plupart du travail et que sans leur aide, le programme ne fonctionnerait pas aussi bien.

Un moniteur Khmer danse au milieu des chuas (lignes) formées par les enfants devant le toboggan.

« Il en faut très peu pour les rendre heureux. Enfin, très peu mais beaucoup d’amour”

D’après l’institutrice, les enfants de Sen Sok sont particulièrement polis et à l’écoute de ce qu’on leur demande, une réflexion partagée par Marta, la coordinatrice du programme : “Les enfants sont très gentils et bien élevés. Quand tu leur dit “chuchua”, ils font une “chuchua” très vite, et ce n’était pas comme ça avant. Je ne sais pas ce qui a changé mais ils sont très faciles à vivre.” S’entendre avec les enfants peut parfois être compliqué pour les moniteurs européens étant donné qu’ils ne parlent pas khmer, mais ça finit toujours par marcher d’une façon ou d’une autre.

Pendant que les derniers arrivés prennent leur douche, les autres dansent.

“Avec les enfants c’est tellement simple, il suffit de leur sourire, de les faire danser et tout va bien. Il en faut très peu pour les rendre heureux. Enfin, très peu mais beaucoup d’amour” explique Alyette, monitrice européenne pour la première fois. 

Au milieu de la cour de Sen Sok, sous les voilages verts, il y a un grand terrain de jeux très coloré sur lequel les enfants ne peuvent pas s’arrêter de jouer. Sauter, escalader, glisser, s’accrocher, il y a toujours quelque chose à faire dans ces toboggans et escaliers multicolores. Plus tard, c’est en face de cette aire de jeux que les enfants assisteront à la cérémonie du drapeau avant d’être répartis vers les différents activités que les moniteurs leur ont préparées.

Ici tous ne forment qu’une grande famille, dansant tous ensemble. 

“Sen Sok est une petite paillote en terme d’espace disponible, donc on est toujours tous ensemble et on est très proches les uns des autres. On doit également tirer le meilleur parti de l’espace disponible et on organise des activités adaptées à l‘espace dont on dispose” explique Santi, moniteur européen pour la troisième année consécutive.

En effet, le Centre de Services Communautaire paraît petit pour recevoir les quelques 150 enfants qui viennent chaque jour. Bien qu’il y ait un changement de groupe à l’heure du déjeuner – permettant ainsi aux enfants qui sont à l’école la moitié de la journée de profiter également du programme d’été, la plupart des enfants restent toute la journée. Pour les 18 moniteurs, la petite taille de la paillote créé une atmosphère vraiment chaleureuse, leur permettant d’être proches les uns des autres – moniteurs et enfants, et quiconque entrant à Sen Sok aurait le même sentiment : ici tous ne forment qu’une grande famille, dansant tous ensemble. 

Les enfants aiment tout autant grimper sur les moniteurs que sur les toboggans !

Yeurn Samnang, l’un des enfants accueillis chaque jour au sein du programme, dit : “C’est très gai de venir ici. Je peux jouer à beaucoup d’activités drôles, manger de la nourriture délicieuse et prendre une douche. Ils prennent soin de moi et me disent tout le temps de jouer. Donc je suis fatigué mais heureux. Si je ne suis pas là, je m’ennuie à la maison.”

Moment de tendresse entre Marta et l’une des petites filles de Sen Sok.

Chaque jour, Marta et Chantou, les coordinatrices du projet cet été, mobilisent leur imagination, leur sens de l’organisation et du management pour que ce programme devienne encore meilleur qu’il ne l’a jamais été, pour que les enfants en repartent avec leurs plus grands sourires.

Situé dans l’un des quartiers les plus pauvres de Phnom Penh, Sen Sok devient au mois d’Août une petite perle de vie, colorée et gaie, emplie de rires et de musique où les t-shirts oranges et les sourires des moniteurs sont synonymes de joie.

Un immense merci à Sam, étudiant khmer en Sciences Politiques, qui accompagnera l’équipe de communication tout au long du programme d’été pour les aider à échanger avec les enfants et les moniteurs khmers.


PSE tient à remercier McKinsey & Company, qui a soutenu financièrement ce projet.

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