L’Atelier : « De la misère à un métier », pour les adultes aussi !

L’objectif de PSE ne se résume pas seulement à sortir les enfants de la pauvreté, mais toute leurs familles. Et, si les enfants ont pris part au Programme de Continuité Scolaire au moins 3 fois dans la semaine, elles reçoivent à la fin de celle-ci plusieurs kilos de riz ; tandis que le reste de l’année, PSE leur apporte de l’aide pour reconstruire leurs maisons, donner une éducation à leurs enfants et les prendre en charge pendant que les parents travaillent. Désormais, avec l’Atelier, ils donnent aussi du travail aux mamans des enfants.
Au total, ce sont 35 personnes qui travaillent à l’Atelier, pour l’une ou l’autre des deux lignes de travail existantes. La première est dédiée à la fabrication d’uniformes pour les enfants PSE et les étudiants en formation professionnelle : cuisiniers, mécaniciens ou coiffeurs par exemple ; la seconde est dédiée à l’élaboration des produits de la marque de l’ONG, Le cartable de Chenda.

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L’intelligence émotionnelle : Les clés pour avancer

L’intelligence émotionnelle est, pour faire simple, la capacité de reconnaitre, comprendre et maîtriser les émotions, aussi bien les siennes que celles des autres. Et, bien que cela paraisse facile et simple, c’est en réalité loin de l’être. Il est très important de savoir quand on les ressent, pourquoi elles arrivent, comment les contrôler et les travailler. C’est tout cela qui permet de développer la confiance en soi et l’empathie. La santé n’est pas seulement une question physique, mais aussi une question mentale et la plupart des centres éducatifs des ONG ne le prennent pas suffisamment en compte. C’est pour cela qu’avec l’aide de Fernando Restoy, bénévole pour le Programme d’été depuis 6 ans et étudiant de l’école Daniel Goleman – expert mondial de l’intelligence émotionnelle, PSE souhaite commencer à développer ce genre d’éducation dès l’an prochain. Pour que les enfants en aient déjà les notions de base, le concept d’intelligence émotionnelle a été introduit petit à petit tout au long du Programme de continuité Scolaire.

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Le projet potager : Planter les graines du futur

Après avoir voyagé pendant un an dans toute l’Europe, une ancienne monitrice du programme d’été et son fiancé ont décidé de développer un nouveau projet pour PSE. En effet, Margaux et Enguéran ont passé plusieurs mois à visiter des fermes biologiques et des communautés autonomes et à apprendre les rudiments du jardinage pour cultiver un potager. Initiés aux techniques de la permaculture (techniques selon lesquelles l’association de certaines plantes et légumes favorisent leur pousse du fait de leurs caractéristiques et besoins complémentaires), et déjà sensibles à la cause humanitaire, il leur a peu à peu semblé évident d’allier les deux.

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Central : Mille sourires pour faire vivre le coeur de PSE

Dans cet endroit où tout a commencé, où le Programme de Continuité Scolaire est né pour s’occuper de 200 enfants, le projet accueille désormais plus d’un millier d’enfants par jour : c’est Central. « Le deuxième camp qui accueille le plus d’enfants après Central ne s’occupe que d’un tiers de ce que nous avons chaque jour. Il s’agit d’un projet d’une ampleur incroyable pour les enfants et leurs familles. Je pense qu’il est impossible pour un autre camp de s’occuper d’autant d’enfants”, Rodri, moniteur européen pour la première fois. Le programme Central a lieu sur le campus principal de PSE à Phnom Penh, là où se trouve le coeur de PSE, et où les moniteurs restant à Phnom Penh dorment et passent leur temps libre.

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Phum Russei : Faire de chaque jour une nouvelle aventure – sponsorisé par Marta Maldonado

Entrer à Phum Russei, aussi appelé Paillote II, c’est entrer dans un nouveau monde. A seulement 15 minutes de Central Phnom penh, des centaines d’enfants poussent les battants du portail rouge à la recherche de nouvelles histoires, de nouvelles aventures dont faire partie. Garderie durant l’année, Phum Russei accueille chaque jour du mois d’Août entre 200 et 400 enfants de 3 à 14 ans, répartis en deux groupes. Paillote I – la première que Papy et Mamy aient ouverte – ayant été fermée il y a deux ans, celle de Phum Russei, créée en 2004, est désormais la plus vieille accueillant encore des enfants.

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Sihanoukville Paillote : où les kways sont synonymes de joie

Le long de la voie de chemin de fer et en face d’une gare pratiquement déserte, à 15 minutes de route de Central Sihanoukville et dans un environnement triste, gris et extrêmement pauvre, se trouve une petite école très colorée où a lieu le Programme de Continuité Scolaire de Sihanoukville Paillote. Chaque matin, 16 moniteurs et leurs kways descendent du bus bleu et blanc de PSE, prêts à danser et chanter toute la journée pour les enfants.

 Chaque matin, 16 moniteurs et leurs kways descendent du bus bleu et blanc de PSE.

Comme dans de nombreuses paillotes, les enfants attendent déjà les moniteurs lorsque ceux-ci arrivent et de grands sourires illuminent leurs visages lorsqu’ils voient les volontaires sortir du bus. Il n’y pas de cuisinier ici, et la cuisinière de Central Sihanoukville ne peut pas préparer le petit-déjeuner si tôt donc les enfants ont droit à un petit-déjeuner spécial tous les matins, fait de pain et de sardines dans de la sauce tomate. Et juste après avoir pris leurs douches, les enfants se ruent sur ce petit-déjeuner qui change tant du riz qu’ils ont l’habitude de manger. La plupart des enfants habitent près de l’école, ce qui explique pourquoi, même si le bus de PSE va en chercher certains, la plupart arrive à pieds et il n’est pas rare de voir arriver des enfants jusqu’à 9h alors que les activités commencent aux alentours de 8h30. “Quand ils habitent aussi près de la paillote, ils pensent qu’ils peuvent venir quand ils veulent, donc on les voit arriver toute la journée” explique Marina, la coordinatrice européenne du projet. Pour cette raison, le portail reste toujours ouvert.

Marina et Olivia augmentent la difficulté du jeu afin que les Olympiades soient justes pour tous !

Lorsqu’il pleut trop, certains moniteurs vont faire un tour dans le quartier pour encourager les enfants qui ne sont pas encore arrivés à venir. Entre 60 et 100 enfants sont accueillis chaque jour dans la petite école qui sert de garderie à l’année, et il est attendrissant de les voir faire la queue pour être inscrit devant Nidy, l’enseignante. Elle les connaît tous étant donné qu’elle enseigne ici depuis plus de six ans et reste le temps du programme d’été pour aider. “Ici les enfants viennent pour ne pas être seuls à la maison pendant que leurs parents travaillent” explique-t-elle. En effet, les enfants accueillis au sein de ce programme sont très jeunes, entre 2 et 12 ans. Les plus âgés rejoignent le programme de Central Sihanouk.

Comme un dans une chorégraphie géante, les dizaines de T-shirts roses, bleus, jaunes et verts des enfants se mettent en ligne, jouent ou vont à la sieste.

La paillote ressemble à une grande cabane en bois sur pilotis dont le rez-de-chaussée est dédié au Programme de Continuité Scolaire. Les infrastructures sont on ne peut plus simples en raison des inondations régulières, il n’y a quasiment pas de sol bétonnée ou de murs à proprement parler – ces derniers sont en réalité des grillages sur lesquels sèchent les t-shirts bleu clair utilisés pour les sorties à la plages. Entre le toboggan bleu et les arbres verts, la cour de la paillote résonne des rires des enfants et, malgré la pluie, les moniteurs organisent de nombreux jeux et activités en extérieur afin que les enfants puissent se courir et se défouler. La paillote étant petite, le moindre de ses recoin est exploité et comme un dans une chorégraphie géante, les dizaines de T-shirts roses, bleus, jaunes et verts des enfants se mettent en ligne, jouent ou vont à la sieste. Ici, tout le monde sait ce qu’il doit faire, les moniteurs comme les plus petits, et la journée se passe en douceur. Cependant, la pluie exige une logistique beaucoup plus importante étant donné que tout doit être prévu en double dans les cas où les espaces extérieurs ne seraient pas utilisables. “La première semaine à été dure parce que personne ne savait quoi faire avec tant d’enfants à garder à l’intérieur, ni les les moniteurs khmers, ni les moniteurs européens”, raconte Marina.

Les enfants sont cernés par l’ignorance, illettrisme et la violence. La violence est le plus sournois de ces facteurs car les enfants ne la reconnaissent même pas.

L’atmosphère de la paillote de Sihanoukvile est très spéciale étant donné que les enfants font probablement partie des plus pauvres dont PSE s’occupe. “Je n’ai jamais vu ça. Ils ne sont pas seulement sales, ils n’ont pas de vêtements, pas de chaussures, même pas certains abîmés”, dit Olivia, monitrice européenne pour la deuxième fois.

L’équipe de moniteurs au complet est allée rendre visite aux enfants là où ils habitent, un grand moment de bonheur pour eux et un moment de stupéfaction mêlé de tristesse pour les moniteurs.

Que ce soit en allant les chercher ou lors de la visite des villages avec la Social Team (équipe sociale), un constat est possible : l’environnement dans lequel ces enfants grandissent ne leur apporte aucune perspective d’avenir. Ils sont cernés par l’ignorance, l’illetrisme et la violence. La violence est le plus sournois de ces trois facteurs car les enfants ne la reconnaissent même pas : lorsqu’on demande aux enfants s’ils ont déjà assistés à des situations violentes ils répondent tous que non, en revanche, lorsqu’on leur demande s’ils ont déjà été battus ou s’ils ont déjà vu quelqu’un se faire battre la plupart lève la main pour répondre oui. Pendant trois semaines, les ateliers hebdomadaires sur le comportement et le développement de l’intelligence émotionnelle ont été dédiés aux thèmes de la violence et du conflit. Ces ateliers sont organisés à la fois par les moniteurs européens et par les moniteurs khmers, ces derniers étant particulièrement appliqués et désireux d’aider. “L’un d’entre eux a pleuré en écoutant un de nos enfants parce qu’il lui était arrivé la même chose”, explique Marina. Les moniteurs khmers, tout autant que les Européens, sont des exemples pour les enfants et prouvent la possibilité d’une meilleure vie, c’est pourquoi leur cohésion et leur travail d’équipe sont absolument essentiels, d’autant plus devant ces enfants laissés pour compte.

Faire grandir leur soif d’apprendre et attiser leur curiosité .

Pour résoudre et éradiquer la violence parmi les enfants du programme, l’une des solutions trouvées par les moniteurs est de faire grandir leur soif d’apprendre et d’attiser leur curiosité en dédiant certains moments de la journée à la lecture. Par exemple, après le petit-déjeuner, il est facile de trouver un moniteur entouré de cinq ou six enfants écoutant très attentivement l’histoire qu’il leur raconte, même si c’est en anglais ! Ecouter le conte et en regarder les images représente déjà beaucoup pour eux. Ils se réunissent également tous avant le déjeuner, et l’un des moniteurs khmers lit pour eux : voir ces 70 petits visages très concentrés sur ce qu’on leur lit est adorable.

Dans la paillote de Sihanoukville, on apprend aux enfants à prendre l’habitude de lire. Ici, six d’entre eux sont très concentrés sur l’histoire racontée par Adrien.
70 regards tournés vers leur moniteur, impatients de connaître la suite du conte.

Pourtant, malgré la volonté qu’ont certains enfants d’apprendre et le fait que leurs parents le reconnaissent volontiers, l’argent reste la priorité pour ces derniers et comme l’explique Nidy, “même s’ils peuvent trouver plus d’argent grâce aux emplois créés par les étrangers, ils ne vivent pas mieux parce qu’ils doivent dépenser plus comme tout est devenu plus cher”. Laura, qui supervise les programmes situés à Siem reap et Sihanoukville, souligne également un nouveau genre de problème qu’elle illustre avec la situation d’une jeune fille de 14 ans : “La compensation en riz ne suffit plus pour les familles, quand elle travaille elle peut gagner jusqu’à 350$ toute seule en un mois, donc les trois kilos de riz leur sont complètment égal. Ils veulent seulement gagner le plus d’argent possible pour pouvoir quitter la ville et déménager ailleurs. L’éducation n’est pas leur priorité actuelle.”

Les enfants forment une grande famille dans laquelle ils accueillent chaleureusement leurs moniteurs pendant les quatre semaines du Programme de Continuité Scolaire.

Dans la paillote de Sihanoukville, les enfants viennent tous des mêmes villages et ils sont amis en dehors de l’école. Malgré leurs conditions de vie terriblement pauvres, malgré la pluie, malgré la petitesse de la paillote, les enfants ne forment qu’une grande famille au sourire immense sous le regard bienveillant de Marina, famille dont les moniteurs font entièrement partie durant le mois d’Août.


Kindergarten: La folie des plus petits

La tendresse est la première sensation qui vous envahit lorsque vous arrivez dans ce programme. Destiné aux bébés de six mois à quatre ans, le Kindergarten est un espace plein de couleurs et de joie où les enfants courent et jouent sans arrêt. Vous verrez toujours un moniteur courir derrière l’un des enfants, petits tourbillons qui ne cessent de s’agiter. 

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Sihanoukville Central : Après la pluie, le beau temps – sponsorisé par KPMG

Dans le sud-ouest du Cambodge, il existe une ville balnéaire avec des plages, des villages de pêcheurs et… beaucoup de casinos qui ont vu le jour ces dernières années. En effet, la localisation idéale et le potentiel grandissant de Sihanoukville on attiré de nombreux investisseurs chinois dont l’objectif est de faire de Sihanoukville le nouveau Macau. Pour cela, les investisseurs ont exploité autant que possible le potentiel de la ville en construisant de nombreux casinos et hôtels de luxe. Bien qu’ils aient créé des emplois pour les locaux, les postes de direction sont restées dans les mains des hommes d’affaires chinois qui ont emménagé à Sihanoukville. Ces changements ont eu un impact significatif sur la vie des locaux, l’atmosphère de la ville et par conséquent sur la vie quotidienne des enfants. Plus que jamais, le programme d’été est une nécessité pour les enfants de la ville qui n’ont pas seulement besoin de sortir de la misère, mais également de profiter de leur enfance quelques heures chaque jour.

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MEDICAL : Education et santé vont de pair – sponsorisé par Jamms et Jamming

L’équipe médicale est absolument essentielle au Programme de Continuité Scolaire. Ils sont chargés de s’assurer de la santé de l’ensemble des moniteurs mais également d’essayer d’améliorer la vie des enfants à travers des ateliers et présentations sur la santé. Ils sont au contact des enfants de la même manière que les moniteurs, participant et organisant des activités, mais il les soignent et les protègent en plus.

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