L’objectif de PSE ne se résume pas seulement à sortir les enfants de la pauvreté, mais toute leurs familles. Et, si les enfants ont pris part au Programme de Continuité Scolaire au moins 3 fois dans la semaine, elles reçoivent à la fin de celle-ci plusieurs kilos de riz ; tandis que le reste de l’année, PSE leur apporte de l’aide pour reconstruire leurs maisons, donner une éducation à leurs enfants et les prendre en charge pendant que les parents travaillent. Désormais, avec l’Atelier, ils donnent aussi du travail aux mamans des enfants.
Au total, ce sont 35 personnes qui travaillent à l’Atelier, pour l’une ou l’autre des deux lignes de travail existantes. La première est dédiée à la fabrication d’uniformes pour les enfants PSE et les étudiants en formation professionnelle : cuisiniers, mécaniciens ou coiffeurs par exemple ; la seconde est dédiée à l’élaboration des produits de la marque de l’ONG, Le cartable de Chenda.
L’objectif de PSE derrière le développement de cette ligne de produits est la création d’un cercle vertueux qui puisse profiter à tous : aux enfants comme à leurs parents.
Le cartable de Chenda est une marque créée par Pour un Sourire d’Enfant. Il s’agit de fournitures scolaires : trousses, pochettes, sacs à dos, t-shirts, portefeuilles… Depuis l’année dernière, tout cela peut être acheté lors d’événements PSE, en France, en Angleterre et en Espagne, ou à la boutique PSE au Cambodge. L’objectif de PSE derrière le développement de cette ligne de produits est la création d’un cercle vertueux qui puisse profiter à tous : aux enfants comme à leurs parents. La plupart des employés de l’Atelier viennent des familles déjà soutenues par PSE, “mais il y a aussi des mères de familles très pauvres qui viennent des quartiers proches de PSE « , explique Soparith, directeur de l’Atelier. Pour elles c’est donc un emploi à plein temps et à durée indéterminée qui leur permet d’apporter un revenu régulier à la maison. Le salaire est de 200 dollars par mois, soit plus que le salaire minimum cambodgien de 182 dollars, pour un nombre d’heures hebdomadaires minimum inférieur (42,5 à l’Atelier contre 48 heures dans le reste du pays).
« Travailler pour PSE est très différent de quand je travaillais dans l’industrie textile. Dans l’industrie textile, il fallait faire des heures supplémentaires pour gagner plus d’argent, donc j’avais moins de temps pour m’occuper de mes enfants. Depuis que je travaille ici, j’ai plus de temps pour être avec mes enfants et je n’ai pas besoin de faire des heures supplémentaires « , Chantha, travailleuse à l’Atelier.
L’argent gagné avec les produits Le cartable de Chenda est uniquement et exclusivement à destination de l’ONG et sert à continuer de financer toute l’aide que PSE apporte à ces familles.
Par ailleurs, les tissus utilisés pour fabriquer les produits de la marque Le cartable de Chenda sont des chutes de tissus récupérées des tissus utilisés pour les uniformes. Cela réduit considérablement les coûts de production et permet d’instaurer le recyclage comme fondement de la production. L’argent gagné avec les produits Le cartable de Chenda est uniquement et exclusivement à destination de l’ONG et sert à continuer de financer toute l’aide que PSE apporte à ces familles. « Mes conditions de vie se sont tellement améliorées. D’abord parce que mes enfants peuvent aller à l’école, ensuite parce que j’ai reçu une formation et maintenant j’ai un travail à l’Atelier PSE, ce qui n’est que bénéfique pour moi », Heng Panha, ouvrier à l’Atelier.
Ce sont des milliers de familles auxquelles PSE apporte chaque jour attention, soins et nourriture. Et il y a de plus en plus de personnes qui, grâce à l’organisation, trouvent un emploi dans lequel ils s’épanouissent et grâce auquel ils peuvent subvenir aux besoins de leurs familles, qu’il s’agisse d’un emploi obtenu à la suite d’une des formations professionnelles délivrée par l’ONG ou d’un emploi au sein de celle-ci comme c’est le cas à l’Atelier.
Très bon post.
Merci de ce partage.