Derniers détails avant le grand départ…

Il ne reste plus que quelques jours avant que les volontaires n’arrivent à Phnom Penh. Plus de deux cents d’entre eux préparent en ce moment leur voyage depuis leurs pays d’origine  : Espagne, France, Royaume-Uni… Il est temps de boucler ses valises, de répartir les cadeaux pour en faire rentrer autant que possible, de faire les derniers achats. C’est aussi le temps de quelque chose dont je suis sûr qu’ils vont se rappeler : le fantasme, l’imagination.

Le Cambodge est un pays lointain et inconnu pour la plupart. Et il n’y a pas de meilleur moyen de le découvrir qu’en collaborant avec PSE – Pour un Sourire d’Enfant, qui améliore la qualité de vie des habitants de ce pays asiatique depuis plus de vingt ans maintenant. « Lorsqu’on m’a racontée l’histoire du Cambodge et le travail de fond qu’y fait PSE, j’ai trouvé ça admirable et incroyable. J’ai ressenti un besoin urgent d’y prendre part et d’aider de quelque façon que ce soit. Tout est fait pour aider les enfants à avoir une vie meilleure ! » explique Elena Fabero Benito, qui vient pour la première fois cette année.

Ce que les nouveaux moniteurs ne savent pas encore, c’est que leurs efforts vont évidemment contribuer à changer et améliorer la vie de milliers d’enfants là-bas, mais ils vont également rentrer chez eux forts de nouvelles valeurs, expériences et connaissances qui vont changer leurs vies à eux aussi. « Quand tu es allé au Cambodge, tu découvres de tes propres yeux une pauvreté dont tu n’entends parler qu’à la télé, allongé sur ton canapé un verre de Coca-Cola sur la table. C’est également une leçon de vie que PSE offre à chaque moniteur : on fait tous partie d’une même équipe. Au Cambodge et ici (en Europe). Chacun d’entre nous contribue à sa manière et, ensemble, nous déplaçons les montagnes. Quand je rentre chez moi, que ce soit après le Cambodge ou après les événements PSE, j’ai ce sentiment que même les plus petites actions, ajoutées les unes aux autres, changent le monde » raconte David Alonso Beliën, moniteur pour le projet Aranh l’an passé.

David, encourageant les enfants du projet Aranh en 2018

L’expérience en elle-même passe au second plan quand le désir d’aider est aussi grand : « J’espère pouvoir transmettre tous les rêves que j’ai », dit Sonia Rozalén, prête pour son premier été en tant que volontaire au Cambodge. Il y a un point sur lequel reviennent tous les anciens : laisser ses peurs chez soi. « Soyez ouverts dès le début, cherchez à vous imprégner de l’ambiance de PSE, ses chorégraphies mais aussi ses règles et ses valeurs » conseille Olivia Dubern, l’une des anciennes volontaires de l’ONG.

Les vétérans n’ont déjà aucun doute sur le fait qu’ils aimeraient revenir une nouvelle fois l’an prochain pour rendre la vie des enfants meilleure, comme ils le font déjà année après année : « Pour deux raisons : d’abord, je me sens comme un membre de la famille PSE et une famille a besoin de tous ses éléments, aussi petits soient-ils, pour fonctionner. Revenir, c’est savoir que d’autres nouveaux moniteurs de cette année seront vétérans l’an prochain et ainsi de suite. Et c’est vital pour le bon déroulement des camps. Et puis, une envie un peu égoïste de revenir m’impliquer au sein d’un projet dans lequel je me sens utile chaque jour : améliorer le quotidien des enfants, aider les ados à s’extirper de la misère ! » explique Tristan Derrien, ancien du Programme de Continuité Scolaire pour les adolescents.

Paula Sanchez Lopez, coordinatrice du programme OBK, recommande de profiter de chaque minute pour tirer le maximum de cette expérience. « PSE a fait de moi celle que je suis, m’a fait rencontrer des personnes merveilleuses qui vont m’accompagner tout au long de ma vie, et m’a permis d’apprendre au contact des enfants bien plus que ce que j’ai pu apprendre à l’école. C’est une famille et le Cambodge est comme une grande maison prête à nous accueillir, tous ceux qui arrivent là-bas. Je vais y retourner, et j’y retournerais toute ma vie si je pouvais. »

Paula, avec un enfant du programme Sen Sok en 2016.

2 réponses sur “Derniers détails avant le grand départ…”

  1. Merci beaucoup ce que vous avez fait pour les pauvres enfants, j’espère que cette forte expérience va vous rend très fort.
    bravo les jeunes, félicitation.

  2. Bravo pour vos actions, votre temps passé auprès de tous ces enfants, une belle organisation et de très belle réussites dans vos actions
    vous tous et toutes des champions

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